• FR
    • DE
    • EN
Tél. +49 (0) 6171 - 95 598 0
CURENTIS Banking - Conseil et numérisation innovante
  • Accueil
  • Conseil
    • Aperçu
    • Rapports réglementaires
    • Lutte contre la criminalité financière
    • Banque durable
    • Services de projet
    • Sécurité de l'information
    • AFC Factory
  • Produits
    • Aperçu
    • Docu-CHECK
    • YourSupplyCHECK
    • YourKYCplus
    • YourBauFiplus
    • YourDORACHECK
  • Régions
    • Allemagne
    • Luxembourg
    • Suisse
  • Formation
    • Aperçu
    • Lutte contre la criminalité financière
    • Rapports réglementaires
    • Banque durable
    • Séminaires CURENTIS
  • Carrière
  • Qui sommes-nous ?
    • Gestion
    • Durabilité
    • Partenaire
    • Offices
    • Code de valeurs
  • Actualités
    • Actualités
    • Publications
  • Recherche
  • Menu Menu

RÉVISION DE L'AML PAR BAFIN : IMPACT SUR LA PREMIÈRE ET LA DEUXIÈME LIGNE DE DÉFENSE

Lutte contre la criminalité financière

Le 29 novembre 2024, le BaFin a publié une mise à jour des notes d'interprétation et d'application de la loi sur le blanchiment d'argent ("LBA"), qui entrera en vigueur le 1er février 2025. Avec cette mise à jour très attendue, le BaFin poursuit l'objectif de renforcer l'efficacité des mesures de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme (LBC/FT) tout en garantissant une mise en œuvre uniforme des exigences légales pertinentes dans toutes les entreprises réglementées.

Les notes d'interprétation et d'application actualisées apportent des changements importants tant pour la première ligne de défense que pour la deuxième ligne de défense. Dans cet article, nous mettons en lumière les principales nouveautés pour la First Line of Defence et leurs conséquences pour les personnes soumises à l'obligation - avec un accent particulier sur deux aspects centraux : les délais pour la vérification des profils clients et l'identification des ayants droit économiques.

Réduction des obligations de mise à jour des informations sur les clients

L'une des principales nouveautés concerne les délais de mise à jour des informations sur les clients. Les nouveaux intervalles sont les suivants :

  • Obligations de vigilance simplifiées : Le délai de mise à jour des informations sur les clients dans le cadre des obligations de vigilance simplifiées sera désormais basé sur les risques. Il n'y aura plus de délai forfaitaire, mais la fréquence de mise à jour dépendra du profil de risque du client. En cas de risques faibles, ces intervalles restent flexibles.
  • Risque normal : les clients considérés comme présentant un risque normal doivent désormais mettre à jour leurs informations tous les cinq ans (contre tous les dix ans auparavant).
  • Risque élevé : pour les clients présentant un risque élevé, une mise à jour annuelle est désormais nécessaire (contre une mise à jour tous les deux ans auparavant).

En outre, la BaFin précise dans ses explications que la vérification des données d'une personne morale (p. ex. GmbH ou AG) peut être effectuée par la consultation de documents d'entreprise tels que des extraits du registre du commerce. Dans ce cas, la BaFin avait initialement exigé un délai de quatre semaines seulement après l'établissement du document, mais ce délai a été prolongé à trois mois. Cela signifie que les obligés ont plus de temps pour vérifier les documents pertinents. Le délai exact s'étend désormais de la date d'émission du document à la date du premier traitement des informations par les obligés. En pratique, cela signifie que les entreprises doivent adapter leur processus de contrôle interne en ce qui concerne la vérification des documents, étant donné que les délais ont été assouplis, mais qu'un contrôle régulier reste nécessaire.

En outre, le BaFin a précisé que, dans les cas à faible risque, une carte d'identité officielle délivrée par une autorité ou un organisme public peut également être utilisée comme preuve pour vérifier l'identité, ce qui simplifie les exigences de vérification de l'identité pour de tels clients. Il est toutefois souligné ici que tous les points de données tels que décrits aux articles 10, paragraphe 1, point 1, et 11, paragraphe 4, point 2, de la GwG ne doivent pas obligatoirement être saisis dans de tels cas. Cela offre une certaine flexibilité aux personnes soumises à l'obligation, car elles ne sont pas tenues de saisir toutes les données en détail si le risque est jugé faible.

Le chapitre 4.5.2 des AuA précise que le BaFin accepte de plus en plus l'utilisation de bases de données commerciales pour vérifier si un client ou son bénéficiaire effectif est une personne politiquement exposée (PPE). Cela revêt une importance considérable, car les PEP sont exposées à un risque accru de blanchiment d'argent et de corruption. Les obligés doivent toutefois s'assurer qu'ils utilisent toujours les listes les plus récentes fournies par leurs prestataires de services afin d'effectuer correctement cette analyse de risque. Cela nécessite un examen régulier et, le cas échéant, un échange de données avec les fournisseurs externes.

Les délais raccourcis et les exigences plus détaillées en matière d'informations sur les clients entraînent une augmentation de la charge de travail pour les entreprises. En particulier, la vérification annuelle des clients à haut risque nécessite une augmentation significative des ressources humaines et techniques. Les entreprises doivent adapter leurs systèmes de manière à pouvoir effectuer les mises à jour de manière efficace et dans les délais impartis. La gestion des extraits du registre du commerce et l'intégration de bases de données commerciales dans les systèmes de gestion des risques augmentent la complexité et la charge administrative.

Identification des ayants droit économiques

Un autre élément essentiel de la mise à jour des notes d'interprétation et d'application du BaFin concerne les exigences relatives à l'identification des ayants droit économiques. Il s'agit d'une mesure centrale dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d'argent, car l'ayant droit économique est la personne qui, en dernier ressort, exerce un contrôle sur une personne morale ou un montage.

Selon les nouvelles directives, les personnes tenues de fournir des informations sur l'ayant droit économique doivent les obtenir directement auprès du cocontractant ou de la personne qui se présente. Cela signifie que la seule utilisation de sources publiques, d'agences de renseignements ou du registre de transparence ne suffit pas. Ces sources ne peuvent servir que de source d'information complémentaire, mais elles ne doivent pas constituer la base principale de l'identification de l'ayant droit économique.

L'obligation d'obtenir ces informations directement du cocontractant entraîne une communication plus intense et une vérification plus précise des données. Pour les entreprises, cela signifie qu'elles doivent demander des preuves détaillées de la structure de propriété de leurs clients et de leurs ayants droit économiques.

Le BaFin a également apporté un changement important concernant les sociétés cotées en bourse. En vertu de la nouvelle réglementation, les filiales de sociétés cotées en bourse sont exemptées de l'obligation d'identifier les bénéficiaires effectifs si la société mère détient plus de 75 % des parts. Auparavant, cette exemption ne s'appliquait que si la société mère détenait au moins 50 % des parts.

La collecte directe d'informations auprès des cocontractants et l'exigence d'une vérification détaillée des ayants droit économiques augmenteront considérablement la charge administrative. Les entreprises doivent travailler en étroite collaboration avec les équipes de vente au sein de leurs services de conformité afin de s'assurer que toutes les données requises sont collectées de manière correcte et complète.

Conclusion

Les directives révisées de la BaFin concernant la mise à jour des informations sur les clients et l'identification des ayants droit économiques entraînent des changements significatifs pour les personnes soumises à ces obligations. Les entreprises doivent adapter leurs processus de conformité, ce qui concerne notamment la charge de travail dans les domaines de la vérification des documents, de la gestion des risques et de la communication avec les clients.

20 mars 2025
Partager l'article
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par e-mail
https://curentis.com/wp-content/uploads/2022/11/money_line.jpg 853 1280 julian.schlosser@curentis.com /wp-content/uploads/2022/02/logo-2-2-1.png julian.schlosser@curentis.com2025-03-20 10:45:162025-03-20 10:45:16RÉVISION DE L'AML PAR BAFIN : IMPACT SUR LA PREMIÈRE ET LA DEUXIÈME LIGNE DE DÉFENSE

Catégories

  • Généralités
  • Lutte contre la criminalité financière
  • Services de projet
  • Réglementation
  • Banque durable

Archives

  • Septembre 2025
  • Août 2025
  • Juillet 2025
  • Mai 2025
  • Avril 2025
  • Mars 2025
  • Février 2025
  • Janvier 2025
  • Novembre 2024
  • Octobre 2024
  • Septembre 2024
  • Août 2024
  • Juillet 2024
  • Juin 2024
  • Mai 2024
  • Avril 2024
  • Mars 2024
  • Février 2024
  • Janvier 2024
  • Décembre 2023
  • Novembre 2023
  • Octobre 2023
  • Septembre 2023
  • Août 2023
  • Juillet 2023
  • Juin 2023
  • Mai 2023
  • Avril 2023
  • Mars 2023
  • Février 2023
  • janvier 2023
  • Décembre 2022
  • Novembre 2022
  • Octobre 2022
  • Septembre 2022
  • Août 2022
  • Juillet 2022
  • Juin 2022
  • Mai 2022
  • Avril 2022
  • Mars 2022
  • Février 2022
  • janvier 2022
  • Décembre 2021

Contactez-nous

Vous avez des questions sur notre activité ou vous souhaitez prendre contact avec nous ?

Alors écrivez-nous ou appelez-nous. Nous nous ferons un plaisir de vous conseiller et de trouver une solution adaptée à vos besoins.

CURENTIS SA

L'expérience rencontre l'innovation

Frankfurter Landstraße 62a
61440 Oberursel (Taunus)
T : +49 (0) 6171 - 95 598 0

info@curentis.com

    Veuillez saisir le code ci-dessous : captcha

    © Copyright - CURENTIS Banking - Conseil et numérisation innovante
    • Contact
    • Mentions légales
    • Protection des données
    Banking & Sustainability : mise à jour sur la taxonomie de l'UE - Simplification...POURQUOI LE PATRIMOINE SPÉCIAL DE LA CONFÉDÉRATION S'ORIENTE-T-IL VERS LE RISQUE DE DÉFAILLANCE ...
    Faire défiler vers le haut

      Demander un livre blanc

      Veuillez sélectionner le livre blanc souhaité :

      Veuillez saisir le code ci-dessous : captcha

        Demander un livre blanc

        Veuillez sélectionner le livre blanc souhaité :

        Veuillez saisir le code ci-dessous : captcha